Les soft skills, atout
stratégique
des dirigeants de demain


Dans un contexte économique en perpétuelle transformation – entre incertitudes géopolitiques, transitions environnementales et bouleversements technologiques – les organisations doivent faire preuve d’une agilité inédite. Ce monde qualifié de VUCA (volatile, incertain, complexe, ambigu) redéfinit les contours du leadership.

Si les compétences techniques restent un socle indispensable, les compétences comportementales – ou soft skills – prennent aujourd’hui une place centrale dans les trajectoires de dirigeants capables de piloter le changement, fédérer les équipes et prendre des décisions éclairées en terrain mouvant.

Quelles compétences pour les dirigeants de demain ?

Identifier, évaluer et développer ces compétences devient un enjeu stratégique pour les entreprises. Cette démarche mobilise des outils et une expertise spécifiques, que certains cabinets de recrutement, comme Linman & Associés, intègrent depuis toujours dans leurs pratiques. Loin de se limiter à l’évaluation des savoir-faire techniques, l’approche se veut plus globale : elle prend en compte le potentiel humain dans sa capacité à interagir, à s’adapter et à créer de la valeur dans des environnements complexes.

Quelles sont ces compétences clés pour les leaders de demain ? Et comment les appréhender de manière fiable ? Cet article propose de faire le point sur les méthodes d’évaluation des soft skills et leur rôle déterminant dans la réussite des organisations.

85% des réussites professionnelles
sont dues aux compétences comportementales

Ce chiffre provient d’une étude menée par Harvard University et montre l’importance des soft skills dans la réussite professionnelle.

Les employés sont 20% plus productifs
dans des entreprises ayant une forte culture émotionnelle

Une étude de Gallup a révélé que les entreprises avec des leaders qui pratiquent des compétences émotionnelles élevées bénéficient d’une productivité accrue de leurs employés.

+ 42% des tâches devraient être automatisées
d’ici à 2027

Ce chiffre, tiré du rapport World Economic Forum, met en lumière le besoin croissant de compétences humaines, comme l’empathie et la pensée critique, pour compléter les compétences techniques et s’adapter aux changements induits par l’automatisation.

Les soft skills : un atout dans un monde incertain

Les compétences comportementales, ou soft skills, désignent les capacités interpersonnelles et émotionnelles qui permettent de naviguer efficacement dans des environnements de travail complexes. Parmi ces compétences, on retrouve la communication, l’empathie, la gestion du stress, la capacité à résoudre des conflits, ou encore la pensée critique. Dans un contexte d’incertitude où la prise de décision est souvent complexe et rapide, ces compétences sont désormais considérées comme des éléments essentiels pour un leadership efficace.

Le terme « soft skills » peut parfois paraître moins tangible que les hard skills, qui sont généralement mesurables et spécifiques à un domaine particulier (comme la maîtrise d’un logiciel ou une compétence technique particulière). Cependant, une étude menée par Harvard University a démontré que les soft skills sont souvent des indicateurs plus fiables du succès à long terme dans un poste de direction. Selon cette recherche, 85% des réussites professionnelles seraient dues à des compétences comportementales, contre seulement 15% aux compétences techniques.

Dans un monde où les crises économiques, sanitaires ou géopolitiques se succèdent, les dirigeants sont constamment amenés à faire face à des situations imprévues. Une étude de McKinsey & Company a révélé que les entreprises ayant des leaders capables de faire preuve d’adaptabilité, de résilience et de pensée stratégique obtiennent de meilleurs résultats, notamment en termes de performance et de fidélisation des talents.

Les soft skills jouent un rôle clé dans plusieurs aspects du leadership :

  • Adaptabilité et gestion du changement : Les dirigeants doivent savoir gérer des équipes en constante évolution, surtout dans des environnements instables. L’empathie et la communication efficace permettent de mieux comprendre les besoins et attentes des collaborateurs, facilitant ainsi l’acceptation des changements.
  • Prise de décision sous pression : La capacité à prendre des décisions rapides et justes, souvent dans des situations de forte incertitude, repose largement sur la gestion du stress, la pensée critique et la capacité à analyser rapidement les informations disponibles.
  • Inspiration et cohésion d’équipe : Les leaders d’aujourd’hui doivent inspirer et motiver leurs équipes pour atteindre des objectifs communs. Cela implique d’être capable d’écouter, de faire preuve d’empathie et de comprendre les dynamiques de groupe.
  • Résolution de conflits : Dans un environnement de travail diversifié et interconnecté, la capacité à gérer les conflits de manière constructive est essentielle pour maintenir une atmosphère de collaboration et de confiance.

Hard skills vs soft skills : Quel équilibre pour les dirigeants de demain ?

Les hard skills sont bien entendu nécessaires, notamment dans des secteurs techniques ou spécialisés. Un directeur financier, par exemple, doit maîtriser les aspects techniques de la comptabilité et de la gestion des risques. Cependant, l’équilibre entre hard skills et soft skills devient de plus en plus primordial pour les dirigeants modernes.

Une étude de The World Economic Forum (WEF) a identifié les compétences les plus recherchées par les entreprises pour 2025. Parmi ces compétences, les soft skills telles que la pensée critique, la créativité, et la gestion des personnes occupent une place prépondérante. En revanche, les hard skills comme la programmation informatique ou la gestion de données, bien qu’importantes, apparaissent plus en retrait dans cette liste.

Cela montre une tendance claire : les entreprises de demain chercheront des dirigeants capables de jongler avec un ensemble de compétences techniques et comportementales. Pour les professionnels RH, cela signifie qu’il devient essentiel d’évaluer ces deux types de compétences dans le cadre du recrutement et du développement des talents.

Les méthodes d’évaluation les plus efficaces

L’évaluation des soft skills peut sembler moins évidente que celle des hard skills, mais elle n’en reste pas moins essentielle. Avec l’accompagnement proposé par Linman & Associés, nous intégrons des méthodes éprouvées pour identifier et valoriser les compétences comportementales des candidats.

Le coaching et la formation continue : Le développement des soft skills repose largement sur l’expérience et l’apprentissage. Le coaching individuel, les formations en gestion des émotions ou en leadership, ainsi que les ateliers collaboratifs sont autant de leviers activés par Linman & Associés pour accompagner les talents dans la consolidation de leurs savoir-être.

L’entretien structuré et l’analyse comportementale : Lors des entretiens, Linman & Associés adopte une approche rigoureuse, basée sur des questions situationnelles et comportementales. Ces questions permettent au candidat de démontrer comment il a géré certaines situations dans le passé, en mettant en avant des compétences telles que la gestion du stress, la résolution de conflits ou la prise de décision.

Les tests psychométriques et d’évaluation : Des outils comme AssessFirst, le Gallup StrengthsFinder ou les tests de personnalité de type DISC permettent d’identifier les traits comportementaux clés d’un individu, et de comprendre sa manière de réagir dans différentes situations professionnelles. Linman & Associés utilise ces tests pour compléter les entretiens et affiner l’analyse des profils, en assurant une évaluation fine et personnalisée des soft skills.

Les prises de références : Le retour d’information des collaborateurs, managers et pairs est une méthode efficace pour évaluer les compétences comportementales d’un dirigeant. Ce type de feedback, utilisé systématiquement par les équipes Linman & Associés dans le cadre de missions de recrutement de top management, permet de mieux cerner des compétences comme l’empathie, la capacité d’écoute et la gestion des relations interpersonnelles.

Le leadership de demain repose sur l’équilibre entre hard skills et soft skills

Alors que les entreprises évoluent dans un environnement de plus en plus incertain, la capacité des dirigeants à naviguer entre compétences techniques et comportementales sera déterminante pour leur succès. Les soft skills deviennent ainsi un levier incontournable pour les leaders de demain, et il est essentiel pour les professionnels RH de savoir les évaluer, les développer et les intégrer dans leur stratégie de recrutement et de gestion des talents.

Dans ce contexte, l’agilité, la résilience et la capacité à inspirer deviendront les compétences les plus recherchées, et les entreprises qui sauront les cultiver et les valoriser disposeront d’un avantage concurrentiel décisif pour l’avenir.